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Le syndrome de l’imposteur chez les indépendants

Beaucoup d’entrepreneurs qui se lancent ont le fameux “syndrome de l’imposteur” à leur début. Cela est normal surtout dans le cas d’une reconversion professionnelle. Même si de nombreux sujets sur le web traitent de ce syndrome, tous l’abordent avec une vision négative. Je ne pense pas que cela soit négatif au contraire il peut aider à avancer, mais comme toujours il faut savoir prendre du recul. Voyons ce qu’est ce syndrome, comment savoir si on est touché et comment prendre du recul face à cette situation ?

Qu’est-ce que le syndrome de l’imposteur ?

Avec plus de 5000 contributeurs actifs Wikipédia est une source d’information sûre et c’est pour cela que j’ai décidé de m’appuyer de leur définition du syndrome de l’imposteur pour commencer cet article.

Le syndrome de l’imposteur ou syndrome de l’autodidacte touche les personnes qui souffrent d’un doute maladif qui consiste à rejeter systématiquement le mérite lié à leur travail. Il ne touche donc pas que les entrepreneurs il peut aussi s’appliquer à un salarié qui aurait gravi les échelons au sein de l’entreprise sans avoir de diplôme à proprement parler.

Bien que cette définition soit un poil théorique je vais la redéfinir ainsi : Le syndrome de l’imposteur touche les personnes qui ne se sentent pas légitimes de vendre leurs compétences ou l’expérience qu’elles ont dans un domaine donné.

Ainsi le syndrome de l’imposteur toucherait les personnes qui ont du mal à vendre leurs prestations, car elles ont l’impression de duper leurs prospects/clients et estiment qu’un jour ou l’autre cela va se savoir.

C’est un syndrome qui est révélateur d’un manque de confiance en soiet cela peut se comprendre, car lorsqu’on se lance dans un projet de création d’entreprise le doute arrive rapidement quand on s’aperçoit que les clients ne sont pas au rendez-vous ou qu’on a une première expérience qui ne se passe pas comme prévu.

Je pense également que le syndrome de l’imposteur peut être un bon moyen (quand on en a conscience et connaissance) pour se motiver, se challenger et approfondir ses connaissances dans le domaine pour lequel on ne se sent pas légitime.

Attention aussi, car le syndrome de l’imposteur peut vous empêcher de vendre vos prestations au juste prix. Vous pouvez penser que vendre votre journée 200€ c’est bien, sauf qu’il faut bien comprendre qu’il y a des taxes et des charges sur ce montant. Ainsi les entrepreneurs atteints par ce syndrome baissent leur prix, car ils ne se sentent pas légitimes par rapport à d’autres concurrents qui montrent plus facilement leur légitimité au travers de leur blog, leurs réseaux sociaux ou autre. Pour fixer votre tarif correctement tout en tenant compte de votre valeur ajoutée je vous invite à lire l’article du blog à ce sujet.

Comment savoir si on a le syndrome de l’imposteur ?

Vous vous êtes peut-être déjà reconnu dans quelques-uns des exemples cités ci-dessus ? Si oui alors vous avez le syndrome de l’imposteur. L’entrepreneur ou le freelance est bien connu pour être à la fois au four et au moulin. En d’autres termes, vous avez de nombreuses tâches à faire comme la comptabilité, la prospection, la réalisation des missions que vos clients vous confient, leur bonne exécution et le service après-vente. Bref on peut vite avoir des doutes sur ces différentes compétences à maîtriser qui ne correspondent pas toujours à celles obtenues au travers de votre formation initiale. C’est alors que vous développez le complexe du syndrome de l’imposteur en vous posant toutes ces questions :

  • En quoi suis-je légitime pour vendre des prestations de marketing digital alors que j’ai un diplôme d’ingénieur ?
  • Je devrai sûrement baisser mon prix, le prospect va s’en douter que je ne suis qu’un débutant
  • J’aurai jamais dû accepter cette mission je n’ai pas les compétences nécessaires pour la mener à son terme

Si cela peut vous rassurer je me suis moi aussi posé ces questions quand je me suis lancé, et il faut dire qu’avec un diplôme d’ingénieur généraliste en poche, je ne voyais pas vraiment comment je pouvais être légitime à parler marketing digital et encore plus création d’entreprise.

Je remettais souvent en cause ce que je faisais en me disant que je n’avais pas les compétences nécessaires (ce qui était faux, puisque tous mes clients étaient satisfaits de mon travail). Il faut dire que depuis notre plus tendre enfance on vous explique que sans le diplôme adéquat vous ne serez pas capable de faire tel ou tel métier. En réalité, le diplôme importe peu c’est surtout votre compétence apprendre à apprendre qui fait toute la différence.

Comment prendre du recul face au syndrome de l’imposteur ?

Comme je vous le disais au début de cet article, je ne pense pas que ce syndrome soit totalement négatif pour vous. En effet, si je prends mon exemple, le manque de confiance qui me faisait douter sur mes compétences m’a amené à mettre en place la stratégie suivante : se former et lire continuellement sur le domaine qui m’intéresse.

Bien que cela paraisse relativement basique pour me sentir plus légitime, j’ai enchaîné plusieurs formations quand je me suis lancé. Cela m’a permis de monter en compétences, car même si j’avais des bases solides j’ai appris beaucoup de choses intéressantes et contrairement aux formations scolaires qui délivrent un diplôme j’ai surtout cherché des formations réalisées par des indépendants et actionnables immédiatement. En effet, avec ce choix j’ai ainsi pu avoir des formations ultra-opérationnelles et c’est ce qu’il faut lorsqu’on est touché par ce syndrome.

Cependant, il est vrai que si je n’avais pas pris conscience de ce manque de confiance en moi (je n’ai découvert le terme de syndrome de l’imposteur que 2 ans après avoir lancé mon entreprise) cela aurait pu me pénaliser dans le développement de mon entreprise.

Pour vous permettre vous aussi de faire ce travail sur vous et ainsi prendre du recul par rapport à tout cela, voici 4 étapes à suivre :

1. Identifier ce qui vous fait douter

Pour pouvoir solutionner les éléments sur lesquels vous avez un manque de confiance en vous, il est nécessaire de les identifier. Prenez une feuille et listez tout ce qui amène un doute chez vous (doute sur certaines compétences, peur de vendre, parler de son activité, etc.). En les listant, vous trouverez des solutions plus facilement pour solutionner ces doutes, la formation peut être une de ces solutions.

2. Travailler son pitch

Vous avez des compétences et une expérience passée que vous devez mettre en avant, travaillez un petit texte d’une minute maximum sur lequel vous présentez votre activité tout en vous appuyant de ce que vous maîtrisez et de votre vécu. Vous verrez cela va vous aider à prendre confiance en vous et surtout vous sentir plus légitime lorsque vous présenterez votre activité à un prospect par exemple.

3. Tester

N’hésitez pas à être dans une démarche continue et à écouter les retours que font vos clients et prospects ainsi cela vous aidera à vous améliorer et à roder votre pitch.

4. Ne rien lâcher

Des échecs vous en aurez dans votre vie d’entrepreneur, je ne compte plus les échecs que j’ai essuyés à mes débuts, les heures à passer à peaufiner un devis pour au final qu’il ne soit pas accepté. Voyez chaque échec comme un moyen d’apprendre et de grandir.

Dans cet article nous avons vu le syndrome de l’imposteur et peut-être que vous vous êtes rendu compte que vous étiez touché par ce dernier. Si c’est le cas, nous avons vu comment prendre du recul par rapport à cela et mon dernier conseil est de s’entourer d’autres indépendants, car ils ont souvent vécu les mêmes étapes que vous. En vous entourant, vous pourrez plus facilement échanger sur vos difficultés et doutes.

J’espère que cet article vous a plu, si c’est le cas n’hésitez pas à m’en dire plus en commentaires 😉

Vous pouvez parvenir à dépasser ce syndrome en vous formant

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